texte de Pierre Desproges mythologie aztèque :
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Lorsqu’on compare la violence systématique d’Hitler, l’agitateur de 1923, à la pondération d’Hitler chancelier de 1933, chacun est en droit de se demander : " Est-ce aujourd'hui qu’il est sincère ? " En France, la foule croit ou craint que non. Qu’un politicien démagogue ne réalise point, parvenu au pouvoir, certaines de ses promesses ou de ses menaces ne devrait pourtant pas sembler extraordinaire dans un pays où, de deux fameux apologistes de la " Crosse en l’air ", l’un fut dix-sept fois ministre ou président du Conseil, et l’autre devint président de la République... L’hitlérisme est la forme spécifiquement germanique du redressement inévitable d’un grand peuple après de douloureuses épreuves : En France, après la débâcle de 1871, - infime en comparaison de l’écroulement allemand de 1918, - nous avons eu aussi un " général Revanche " nos grands-pères ont hurlé : " A Berlin ! " sur les boulevards, et fredonné : " Nous reprendrons l’Alsace-Lorraine "au retour dés revues du 14 juillet ; ils ont gardé l’œil fixé sur l’Est ; ils l’ont même gardé quarante-trois ans; et c‘est leurs petits-fils qu’ils ont chargés d’aller à Berlin... Souvenez-vous du calme des belles soirées de juillet 1914 ; ce n’est pas quand les foules enivrées braillent dans les rues des refrains belliqueux que l’on peut redouter la guerre pour le lendemain ; elle éclate au contraire dans un ciel serein, au moment où les peuplés confiants s’y attendent le moins. article paru entre les deux grandes
guerres dans Crapouillot
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uiuoioiiii "Il aime la trompette et le clairon, ouotout en préférant le clairon qui est une ohiohiohiohiohtrompette en uniforme." |
Jacques
Brel, extrait de Caporal casse-pompomjkkkkkkkljlkjjj
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